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TAOS...THE ART OF SKIING...TAOS

10 avril 2008

INDUSTRIE DU SKI...MORTIFERE!

Trop de béton, plus assez de rêve

La montagne victime des sports d’hiver

Un meilleur enneigement en début de saison n’effacera pas la crise structurelle des stations de sports d’hiver. Les promoteurs de résidences secondaires et de remontées mécaniques blâment le réchauffement climatique, mais c’est avant tout un modèle de développement touristique qui est en cause. Caractère de plus en plus élitiste du ski, équipements pléthoriques voués à la rouille, impressionnantes quantités d’eau gaspillées pour alimenter des canons à neige : jusqu’où peut aller l’exploitation de la montagne ?

Rassurons-nous, la France a toujours « le plus grand domaine skiable du monde » ! Ce slogan éculé servira encore un moment de programme aux responsables de Ski France (1), qui règnent sur l’industrie des sports d’hiver. Les stations laissées à l’abandon par la liquidation, en octobre dernier, du groupe Transmontagne, deuxième opérateur français de remontées mécaniques, ont pour la plupart été reprises en régie par les collectivités locales. Et les petits propriétaires floués se consoleront, car ils font partie de ceux qui peuvent encore passer des vacances à la neige...

Invoqués dans les moments difficiles, les caprices du climat (hivers trop doux) révèlent des problèmes structurels plus profonds. L’univers des stations de ski ne fait plus rêver. L’équipement des plus beaux sites a conduit à la banalisation des paysages ; l’uniformisation est allée de pair avec l’internationalisation et la perte des particularités culturelles. Même le directeur de l’office du tourisme de Davos (Suisse) le reconnaît : « Les lieux et les offres deviennent interchangeables. On construit des mondes artificiels qui n’ont plus de rapport direct avec la région et ses habitants. Les lieux de vacances deviennent des ghettos de vacances, socialement isolés. Si cette tendance se généralise, elle sera fatale pour les Alpes (2). »

La montagne n’est plus que la quatrième destination des Français, derrière la mer, la campagne et les villes. Alors qu’ils sont de plus en plus nombreux à partir en vacances, en particulier en hiver, le taux de départ « à la neige », lui, plafonne depuis le record de 1984 (10 %). Il était la saison dernière de 8,2 % – et même de 6,5 %, si on ne compte que les Français ayant pratiqué une activité de sports d’hiver en station (3).

Un sport de riches

Affiché à l’origine par les pouvoirs publics, l’objectif de démocratisation fut un leurre. Le ski alpin est plus que jamais un sport de riches, car une semaine de vacances coûte au minimum 1 500 euros par famille. Hormis les étudiants, il attire principalement les cadres et professions intermédiaires, disposant de plus de 3 000 euros mensuels par foyer, et principalement chez les 35-44 ans (4). Depuis une vingtaine d’années, on assiste à l’exclusion progressive des plus jeunes, des plus de 50 ans et des classes populaires, qui pouvaient encore y avoir accès dans les seules régions de proximité. Les comités d’entreprise ne peuvent plus guère en faire profiter leurs salariés, et les classes de neige ont progressivement disparu sous les coups de boutoir réglementaires.

Chez les fabricants de matériels, les fleurons de l’industrie du ski, comme Salomon et Rossignol, ne vivent plus qu’au rythme des rachats et des délocalisations en Europe de l’Est ou en Chine. Les ventes mondiales de skis ont chuté. D’environ douze millions de paires en 1980, elles sont passées à moins de huit millions par an à la fin des années 1980, et à peine plus de quatre millions ces derniers temps. Les pertes n’ont été que très marginalement compensées par les ventes de surfs, qui baissent à leur tour depuis 2001.

Depuis la fermeture de Val Pelouse (Savoie) en 1985 – la première –, de nombreuses petites stations ont dû cesser leur activité en Europe comme en Amérique du Nord. C’est le cas cet hiver d’Abondance (Haute-Savoie) ou de Ceüse (Hautes-Alpes). Beaucoup d’équipements de moyenne montagne ne tournent que quelques jours par an. La plupart de ces friches touristiques sont promises à la rouille, faute de moyens pour les démanteler. Ainsi, la station fantôme de Saint-Honoré (Isère) rappelle ces villages de Californie abandonnés par les chercheurs d’or après l’épuisement d’un filon.

Si la France est le premier pays du monde pour le nombre de stations et de remontées mécaniques, elle arrive derrière les Etats-Unis et le Japon pour la fréquentation. Colosse aux pieds d’argile, elle fait de plus en plus difficilement face à la concurrence d’autres pays alpins ayant su préserver une ambiance plus authentique, comme la Suisse et surtout l’Autriche, ou de nouveaux acteurs, comme la Bulgarie, capables d’offrir des prix plus avantageux aux agences de voyages britanniques ou néerlandaises, les plus actives sur le marché français.

Dans les grandes stations françaises, l’image de l’immobilier est dégradée par le phénomène des « lits froids », des appartements qui sortent progressivement du secteur marchand pour devenir des résidences secondaires, et qui ne sont occupés au mieux que quelques jours par an. Sur les deux millions de lits que comptent les massifs français, l’essentiel a été construit avant 1985 et aurait besoin d’une réhabilitation. L’Autriche a beaucoup moins « bétonné » ses montagnes et compte deux fois moins de lits que la France. Mais les pensions, chambres d’hôtes et hôtels représentent 68 % des nuitées, et le chiffre d’affaires des sports d’hiver y est bien supérieur (près de 10 milliards d’euros, contre 6 milliards en France) (5).

La crise des sports d’hiver souligne les contradictions d’un modèle de développement basé sur l’« aménagement » de la montagne vécu comme équipement en infrastructures urbaines et récréatives tournées vers la monoactivité du ski alpin. La prédation d’espaces naturels exceptionnels a porté des atteintes irréversibles à la culture locale, aux paysages, à la faune et à la flore qui faisaient l’identité alpine. Les bâtisseurs de station ont déguisé cette appropriation matérielle et économique d’immenses territoires en une entrée heureuse dans la civilisation des loisirs, construisant le rêve des classes moyennes : devenir propriétaire à la neige.

Comme l’organisation touristique tue le voyage, l’aménagement tue le rêve. Le client doit accepter le produit standardisé du « tout ski », dévoreur d’équipements artificiels, et situé à l’opposé des activités développées en montagne depuis la fin du XVIIIe siècle, autour de la randonnée et de l’alpinisme estival. Au contraire, les aménagements lourds mis en place pour l’hiver ruinent la possibilité d’un tourisme d’été, ce qui est particulièrement vrai en France et, dans une moindre mesure, en Italie.

L’exemple français est largement accepté comme la caricature de ce modèle d’industrie touristique qui fut imposé par la volonté de l’Etat à la fin des années 1960. En 1964, l’ingénieur Maurice Michaud survole les Alpes pour dresser une carte des futures stations à créer. Après les premières, développées initialement autour des villages de montagne, il impose le concept des stations de deuxième génération, construites en site propre et expérimentées depuis la fin de la guerre à Courchevel.

Ruée vers l’« or blanc »

Ce volontarisme d’Etat est légitimé par l’exode rural qui a frappé durement les régions de montagne, en particulier dans les Alpes du Sud. Alors que nos voisins alpins ont pu freiner le départ de leurs habitants grâce au tourisme, il n’est question que de « rattrapage » dans les conseils interministériels. Le plan neige prévoit la construction de lits par centaines de milliers : « On agit au coup par coup. On innove, on improvise. Car, il faut agir vite, et si possible sans donner trop d’information sur ce qu’on fait. (...) Aussi curieux et affolant que cela puisse paraître, la décision d’équiper la France de grandes stations de ski ne s’est appuyée sur aucune étude de marché sérieuse (6). »

L’Etat et les collectivités locales organisent et financent les grosses infrastructures, en particulier les routes, tandis que les promoteurs font de juteuses affaires immobilières. Avec les stations intégrées, dites de « troisième génération », les plus doués d’entre eux – comme M. Pierre Schnebelen à Tignes ou M. Roger Godino aux Arcs – sont à la fois constructeurs et gérants. Ils peuvent verrouiller toutes les commandes sans tenir compte des élus locaux, incapables de s’organiser. Le bétonnage en règle de la montagne se fait dans le plus grand mépris pour le caractère des lieux, la protection des sites, la sécurité, les droits des habitants et même ceux du client.

La rupture des liens sociaux traditionnels est consommée avec les bénéfices tirés par les plus chanceux, tandis que les autres sont recrutés comme « OS des neiges ». Attirés par l’image des stations, de nombreux travailleurs saisonniers deviennent dépendants d’un système artificiel et déstructurant, et se confrontent à des conditions de travail ou de logement difficiles (7).

A leur tour, les sites « nordiques » (ski de fond) veulent singer les sites « alpins » et se lancent dans la modélisation de la montagne pour les besoins des skieurs émérites. Mais ils organisent leur perte en instaurant un péage qui décourage le plus grand nombre. L’arrivée de la redevance entre 1985 et 1986 conduit à diviser par quatre le nombre de paires de skis vendues. Le marché du nordique ne s’en relèvera pas.

Jusqu’au milieu des années 1980, la neige est au rendez-vous, et l’effet de mode joue à plein. L’étalement des vacances de février sur cinq semaines permet de rentabiliser la saison. La décentralisation de 1982 provoque une seconde ruée vers l’« or blanc » impulsée au niveau local. Les communes et les départements s’endettent pour exploiter davantage le filon. Les contre-pouvoirs sont absents. La loi de janvier 1985, dite « loi montagne », arrive trop tard. Les procédures et les garde-fous qu’elle instaure sont bien trop timides ; ils n’empêchent pas la perpétuation du modèle, en dépit des premières difficultés.

« A mesure que l’industrie du ski s’est trouvée en décalage avec les formes successives de l’imaginaire récréatif dominant, ses contradictions n’ont fait que s’accroître, et l’or blanc s’est peu à peu transmuté en plomb, en une sorte d’alchimie inversée qui semble de plus en plus irréversible (8). » Cet avertissement récent d’un universitaire rejoint une longue série de mises en garde.

Dès le milieu des années 1970, les scandales immobiliers avaient terni l’image des stations. En 1977, dans un discours prononcé à Vallouise (Hautes-Alpes), le président Valéry Giscard d’Estaing sembla avoir pris conscience du désastre écologique. Mais les mesures qu’il préconisa tardèrent à se traduire dans les faits. Seule la mobilisation des défenseurs de la montagne permit d’empêcher une partie des projets d’équipement les plus aberrants ou d’obtenir, en contrepartie, le classement de zones sensibles (Vaujany, Saint-Christophe-en-Oisans, Platé, Gavarnie, etc.).

Il faut attendre l’enneigement plus faible des hivers 1989 et 1990 pour que le risque de désastre économique soit révélé. Dans un rapport remis au ministre de l’intérieur, l’inspecteur général de l’administration Jean-François Lorit estime qu’une majorité de petites et moyennes stations représentent un secteur « hors circuit de l’économie touristique ». Selon lui, une cinquantaine d’entre elles auraient connu des problèmes financiers même avec un enneigement normal. Il explique aussi comment les collectivités s’endettent pour assurer des fonctions non rentables, tandis que les bénéfices vont à la sphère privée (9). Plusieurs communes de montagne doivent passer sous la tutelle des chambres régionales des comptes et adopter des plans de redressement, en mettant à contribution les départements.

Devant les difficultés, beaucoup d’élus et de décideurs pensent... qu’il faut investir à une plus grande échelle. La fuite en avant est manifeste avec l’accroissement des investissements toujours centrés sur le ski alpin. Alors qu’ils représentaient 17 % du chiffre d’affaires des remontées mécaniques dans l’ensemble des massifs en 1995, les investissements n’ont cessé de croître, pour atteindre 41 % en 2005.

Le décalage s’accroît entre les grandes stations investissant à tour de bras et les petites ne pouvant suivre que de manière irrégulière. La concentration de l’activité s’amplifie. La moitié du chiffre d’affaires des remontées mécaniques est réalisée par une douzaine de stations (sur plus de trois cents). En 2005, les Alpes du nord représentaient 75 % de l’ensemble. La vallée de la Tarentaise (Savoie) concentre à elle seule près de 40 % du chiffre d’affaires, soit bien davantage que les six autres massifs français réunis (Alpes du Sud, Pyrénées, Massif central, Vosges, Jura et Corse).

Autre singularité française, on entre dans la course au gigantisme par l’interconnexion des domaines. Pour afficher le plus grand nombre de kilomètres de pistes du monde en se raccordant par un téléphérique (en panne cette saison), La Plagne et Les Arcs ont, par exemple, dépensé 35 millions d’euros en 2004. Aux commandes de ces stations géantes sont apparus de nouveaux opérateurs aux objectifs purement financiers – principalement la Compagnie des Alpes, émanation de la Caisse des dépôts et consignations.

Des dogmes s’installent, comme le seuil des cent kilomètres de pistes au minimum, pour pouvoir séduire la clientèle étrangère et pallier le recul des vacanciers français. Mais la standardisation ne convient guère au public ; les vacanciers préfèrent la moyenne montagne, pour peu qu’elle soit enneigée.

Le choix de l’internationalisation de la clientèle marque clairement le renoncement au tourisme pour tous. Devant la baisse de la fréquentation, la croissance en valeur n’est rendue possible que par l’augmentation du prix des forfaits et des prestations. Le ski alpin devient le luxe d’une minorité sportive de plus en plus réduite.

Face au réchauffement climatique, les responsables des stations sont partagés entre la dénégation vis-à-vis des clients et la dramatisation pour convaincre les pouvoirs publics de participer au financement de nouveaux investissements censés répondre au problème : « Le danger est grand, estime un rapport publié par la Commission internationale pour la protection des Alpes, que la peur d’un changement climatique pousse aujourd’hui à construire des remontées mécaniques qui seront les ruines de demain (10). »

Des investissements aléatoires

Initialement conçu comme une solution d’appoint permettant de prolonger la saison ou d’assurer un retour à la station, l’enneigement artificiel est devenu l’un des principaux postes d’investissement. Des canons apparaissent partout. La station de Tignes en a même installé en altitude, sur le glacier de la Grande Motte. Déjà quatre mille cinq cents hectares de pistes sont enneigés artificiellement en France. Dans l’ensemble des Alpes, la consommation d’eau pour les canons représente l’équivalent de celle d’une ville d’un million et demi d’habitants. Même si ceux-ci perdent toute utilité lorsque les températures sont insuffisamment froides, ce pis-aller permet d’éviter de réfléchir au modèle de développement.

L’utilisation de « neige de culture » conduit à renforcer encore l’emprise des stations et la pression sur un milieu fragile. Chaque site dispose désormais d’un lac artificiel pour alimenter ses canons ; ce qui n’empêche pas de puiser régulièrement dans les réseaux d’eau potable en provoquant des conflits d’usage. Il faut aussi niveler toute aspérité rocheuse pour permettre de skier avec très peu de neige. Des reliefs karstiques remarquables du Vercors, du Grand Massif, du Dévoluy ou de la Pierre-Saint-Martin ont été ainsi détruits à la pelleteuse, sans aucun égard pour le contexte hydrogéologique. La tentation est également grande d’empiéter encore davantage sur la montagne sauvage pour gagner de l’altitude, avec un impact paysager fort et un intérêt sportif proche de zéro.

En dépit de leur caractère très aléatoire, ces investissements reçoivent généralement la bénédiction des pouvoirs publics. Le conseil général de la Savoie finance ainsi un plan grands domaines par de nouvelles améliorations des routes, la construction de remontées et l’implantation de canons à neige. Plus prudent, le conseil général de l’Isère a décidé, en 2003, d’arrêter les frais pour les sites les plus menacés et propose des aides à la diversification des activités.

Alors que l’immobilier se dégrade, la pression foncière ne faiblit pas. De nombreux travailleurs en station sont obligés de se loger dans la vallée. Le tourisme était censé assurer l’avenir des enfants du pays. Beaucoup doivent s’exiler vers les villes pour se loger, tandis que des centaines de milliers d’appartements restent vides dans les montagnes. Le socle des stations à la française demeure le système de copropriété. Eculé, il pousse les promoteurs à construire toujours plus de nouveaux lits pour les vendre, et de plus en plus à l’étranger, plutôt que d’entretenir, de réhabiliter et de faire vivre l’existant. On s’enrichit plus facilement avec l’immobilier qu’avec le tourisme...

Prenant très tardivement conscience du fossé entre l’attente d’évasion des vacanciers et une offre standardisée, les décideurs les moins rivés à leurs résultats à court terme tentent de promouvoir un discours plus responsable. Des opérations de communication fleurissent autour de la « gouvernance » des stations ou du « développement durable », agrémentées d’engagements superficiels.

Il sera cependant plus difficile de rompre avec la monoactivité du ski alpin et de résoudre la contradiction des aménagements touristiques détruisant le rêve qu’ils étaient censés mettre à la portée de tous. La question des friches touristiques n’est encore qu’à peine effleurée. L’héritage de la ruée vers l’or blanc risque d’être lourd pour les générations futures, et en particulier en France.

Source_LeMondeDiplomatique_Philippe Descamps

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19 mars 2008

QUI NE TOMBE PAS N'EST PAS...

et il ne tombe pas! Amazing Bode!

17 mars 2008

132 km/h...1min53 de descente...deux fois en retard aux temps intermediares...

une touche contre les rembardes a la limite du slide de skate park, et une victoire au final! Voila en images Monsieur Bode Miller!! ENJOY.

16 mars 2008

MILLER CARVES HIS OWN PATH IN WORLD CUP

Difficile de resister au plaisir, meme a posteriori, de vous livrer cet article sur Bode Miller avant son sacre en Italie. Du spontane, du souriant et du hors normes...comme d'hab quoi (Source_David Leon Moore_USA Today)

article_CPS

Bode Miller is likely to make American skiing history this week, which would normally be cause for unbridled joy on the US Ski Team. But his story has always veered outside the norm, and this time is no different.

US Ski Team officials, coaches and athletes will cheer on Miller in Bormio, Italy, at World Cup finals as he seeks to win his second overall title, an award that goes to the skier with the most points over the course of the season.

Yet there will be tinges of regret, maybe even a little embarrased, if Miller ends up hoisting the big cristal globe that goes with the title, because Miller is not a member of the US Ski Team. He split the team before this season over ongoing differences regarding training, conditioning and what it means to be a member.

He represents the USA in races but travels and trains on his own and receives no funding from the US Ski Team, unlike star Lindsey Vonn who is seeking the women's overall World Cup title this week.

"It will be bittersweet" US men 's coach Phil McNichol says about Miller's potential title. "I want to see the US Team do well ans see our program do well"... Bode winning on his own doesn't detract from that but it doesn't help, either.

[...] Does this impending triumph mean more to him (Bode) as an independant than when the one he won three years ago? "No" he says. "I mean, the thing that makes the overall title good to me is having a season 36719969that I am really proud of and I feel is my top level".

Separate Ways

Miller spoke birfly to US reporters after a recent World Cup race in Whistler, British Colombia. That was a rarity. He has routinely declined interview requests from US reporters since he was savaged by the mainstream media during the 2006 Olympics. He spent the months leading to those Games doing interviews where he came off as not only rebellious and irreverent, which won him a large following among young ski fans, but also as petulant and condescending. After he talked about skiing "wasted" in a 60 minutes profile, he was forced to apologize by US Ski Team officials. Then he mostly dodged the media at the Torinon Olympics while he failed to medal in any of his races. Miller somehow patched up things enough with the US Ski Team coaches and administrators to return for what turned out to be an up-and-down 2007-07 season.

But then the relationship fee apart. US coaches wanted restrictions on Miller's use of an RV while touring Europe and wanted Miller to listen to them more about race tactics and physical conditioning. He wanted to stay in the RV full time and had philosophical differences with the US staff.

539wThe parting was mutual. Miller formed Team America, hiring 3 full time coaches, including former US head men's downhill coach John McBride. Miller struggeld at the start of his season. Then  in late December, he surged. He won the downhill in Bormio and 2 weeks later, took the downhill in Wengen, Switzerland. Next he won the combined in Kitzbuehel, Austria, his 28th World Cup victory, passing Phil Mahre as the US leader in career victories. He has won 3 more races since, continuing to build on his lead for the overall title.

McBride says "it would mean a lot" to Miller to win the title doing it his way. But he says Miller's program isn't that different "the main thing is that he is enjoying himself... If you can keep him happy, he can stay motivated. That's a big thing for him. He likes living in his motor home because he's got his own bed, he never has to unpack, he's got his own food and his own chief..."

Miller improves fitness

McNichol sees at least 2 major differences. He sees Miller making better tactical decision, finishing more races and getting more points instead of always going for broke. He also see Miller in better physical condition. "He always said he was in good condition but I questionned taht" says McNichol, Miller's coach when Miller won the overall in 2005. "It's good to see him making good decisions".

[...] "The organization of the team has been good. That's been a lot more in line with what I believe will give me the chance to have the best season I could have." Miller hasn't said anything about his plans for next season, and he says he isn't thinking about Vancouver Games in 2 years. McBride however thinks Miller will show up for another Olympics.

Miller's decision to go the independent path is no likely to become a trend. Only one other prominet US skier, slalom's retired Kristina Koznick, went out on her own. It is too expensive unless you are winning a lot and can generate lucrative sponsorships.

[...]

10 mars 2008

PLAY ME COOL, RIDE HARD

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7 mars 2008

TIGNES (3)

158710_11_s

Donc Telemark a Tignes derniere semaine de Fevrier...

Materiel : Ener-G de chez Garmont, Rottefella Cobra8 et K2/WorldPiste ...que du bon. Le matos vient de chez Ski One, en parfait etat.

04en_gHabitue a une autre marque, j'ai apprecié la rigidite de ces chaussures et le flex sur l'avant du pied. Serrage a 4 crochets donc adaptation parfaite et modulation en fonction des terrains, sans probleme. Seule ombre (mais la c'est du perso) le chaussant est plutot large ou pour etre plus precis, legerement flottant pour des pieds fins (et oui, mais chaussants preferes restent LANGE :-)

K2/Worldpiste: habitue au Stynx, je n'ai pas ete surpris meme si je les ai trouve un peu "parasite" en courbes a grande vitesse. cela dit, les conditions de neiges et meteo ne m'ont pas permis de faire autre chose que de la piste ou du border-piste (dommage). L'accroche sur neige dure est vraiment excellente (mais la je pense que l'entretien par le skiman de SkiOne y est pour qqchose). Impecc en virages courts. Maniabilite et reponse excellente.

K2WorldpisteRottefella : complique de donner du feedback sur des fixes (pour moi). Easy a chausser et jamais prises au depourvu. La transmission shoes-slopes est immediate. Meme en situation border-line.

Je vous aurais bien parlé des rides dans les Telegraphes, au dela de la langue du Glacier, derriere la Sache...mais ce sera pour une autre fois. Conditions de neiges et mode solo ne m'ont pas permis d'y gouter.

Too bad..? non, c'etait bon quand meme ; trop bon...

6 mars 2008

TIGNES (2)

Quelques bonnes adresses si vous allez a Tignes pour Telemarker. Les deux spots que je vous propose sont des shops de specialistes : competiteurs et ex membres de l'Equipe de France de Telemark...que demander de plus?

Ski One -Tignes Val Claret
Emmanuel Bertholin ( Champion de monde par equipe de Biathlon, 8 fois champion de France de Telemark, 2 fois champion d'Europe, 1 victoire et 12 eme place en Championnat du Monde de Telemark, et entraineur durant 3 saisons de l'Equipe de France de Telemark! et oui :-)
ON SAIT DE QUOI ON PARLE ICI!
==Emmnuel Bertholin dans l'Equipe : ici==

Ski Bistrot Shop - Tignes Val Claret (pas de site web pour l'instant)
Olivier Hugou (Ex membre de l'equipe de France de Telemark, ayant sevi sur le circuit FFS et FIS, moniteur de ski a Evolution 2), personnage haut en couleurs ; il a monte ce concept symphatique de Bistrot Shop a l'entrée de Tignes Val Claret. Et devinez ce qu'il y a en location :-)
ON SAIT AUSSI DE QUOI ON PARLE ICI!

Dans les deux cas, n'hesitez pas.

4 mars 2008

TIGNES (1)

Tignes

Autant commencer par un peu de background, sinon le post suivant n'aura aucun sens.
TIGNES, ces mots evoquent souvent un des plus grands domaines skiables d'europe, ils evoquent immanquablement VAL D ISERE, ils evoquent aussi la neige "a coup sur"... et pour moi ils evoquent l'enfance, les courses qu'on venait y faire avec le Comite d'Auvergne et presque toutes mes vacances de skis et d'ete (a une certaine epoque). A un mois pret, je naissais Tignard. Je connais bien et depuis longtemps cet endroit.

Cela etant dit, voila bien 5 ans que je n'y avais pas remis les pieds, preferant pour des (bonnes) raisons personnelles et familiales, le spot de Saint Veran dans le QUEYRAS.

seth_action2Est ce que ca a joue...peut-etre. Mais ca n'explique pas tout. Car autant l'ecrire $de suite, je n'ai pas reconnu TIGNES. Je sais que certains et depuis peut-etre 15 ou 20 ans deja, considerent ce lieu comme un supermarche du ski. J'ai eu moi cette sensation lors d'un passage eclair il y a 7 ans, mais la... ca depasse tout ce qu'on peut craindre.

Le VAL CLARET a encore ete defigure par des constructions a son entrée. Le bas ne s'est guere amelioré. Et c'est juste un deferlement de conso-skieurs toute la journée. Et encore quand je dis "skieur"je me comprends... TIGNES c'etait deja un pays dur car aucune vegetation en hiver etant donnée l'altitude, c'etait aussi un lieu difficile parce que les choix de construction des 70's on sait ce que c'est et ce que ca vaut (le developpement a baton rompu...) Mais il y a 20 ans, on arrivait presque a s'y faire entre autre parce qu'il n'y en avait pas partout. Ca respirait.

La! Maintenant! C'est juste du delire et on se croirait dans une ville de ski, les immeubles se touchent les uns les autres et il y a meme des endroits de VAL CLARET ou en levant la tete vous ne pouvez apercevoir ni ciel, ni montagnes! On dirait la Grande Ville qui pue, PARIS.

Je ne vous parle meme pas de la defiguration de TIGNES LE LAC. Une horreur. Y a rien d'autre a dire.

Et figurez vous que je parie que ca marche quand meme. Parce qu'on a fini d'etre dans de l'humain et du raisonnable pour passer en mode park a theme. Et oui! il n'y a pas que des fanions "Snow Park" ou "Val Park" qu'il faut poser sur les pistes, il faudrait aussi en mettre a l'entree des stations.

lac_de_tignesOn est dans l'air du park a theme, exactement comme chez Disney ou Asterix. Vous venez consommer, tout est compris et packagé: de la neige, aux maneges pour vous remonter, des pistes  toute préparées, bien élargies, pour que vous ayez tout de suite de la satisfaction et l'impression d'assurer. On appelle ca du "Fun" quand on est branché, et du "Retour Sur Investissement" quand on est dans le business.

TIGNES n'est qu'un exemple...ce nom pourrait etre remplace par beaucoup d'autres infrastructures-stations de nos montagnes. MALHEUREUSEMENT.

tignes3Restent qqs spots qu'il va falloir commencer a preserver c'est a dire a ne pas communiquer de peur de voir debarquer des cars de touristes. De ces endroits ou on peut venir avec sa famille profiter d'un environnement montagne encore preservé, avec des constructions du pays et une extension plus que mesurée si c'est pas controlée.  De ces endroits ou il y a un loueur de skis, ou deux...un voire deux bistrots...pas de magasins de mode, pas de cyber-cafe, pas de restaurants collés les uns aux autres, pas de boite de nuit (et non!). Juste des montagnes partout, des passionnés, partout et des gens aussi respecteux de la montagne qu'on peut imaginer parce qu'ils habitent la et qu'ils ont decidé de ne pas tout sacrifier au business. Et de proteger et de preserver leur integrite, leur culture, leur identite.

Small is Beautiful... n'a jamais ete aussi vrai et revient en force...mais chuuuuuuttttt!

(ecrit dans une humeur passablement enervée :)

29 février 2008

SKI MAG - Hors Serie Freeride

Gaidet_freeride

Une mouture Hors-Serie de Ski Mag qui vaut le cout. D'abord parce que l'ensemble des sujets est varié et en met plein les yeux (dans le train quand tu rentres de station par exemple:) , ensuite parce qu'il y a des breves locales et bien ficelees sur...du rififi a la Grave, le nouveau FRT (free ride tour), un edito clin d'oeil...et quelques perles de specialistes.

Un de mes coups de coeur va au dossier Rando Freeride Spirit (un autre aux dameuses...et oui!) qui est traite avec serieux mais suffisamment de hauteur pour vulgariser la chose. Juste pour vous donner un avant-gout, je vous livre qqs mots de Boris Dufour. ENJOY!

BDufour_freeride

"Quand tu skies en station, tu n'es qu'un consommateur de sport d'hiver, qqsoit ton niveau, que tu sois local ou pas [...]  En randonnée Freeride, tu peux avoir une relation plus intime avec la montagne. Il faut l'observer et l'ecouter pour comprendre au mieuxles conditions meteos et neige: la securite et le plaisir du pratiquant en dependent. Cela apprend le respect de la nature et l'humilite, puisqu'il est seul responsable de ses choix. Quand tu skies en randonnée, tu verifies tout le temps ou tu es. Tu reflechis a la securite, mais aussi a savoir ou est la meilleure neige, la plus belle ligne...Tu as moins le droit a l'erreur qu'en station. Par consequent quand tu reussis, ca a d'autant plus de valeur. Si tu t'en sors bien, la montagne te recompense toujours par des moments privilegies, que tu vis seul ou juste avec tes potes. C'est toujours magique!".

Et une de mes preferees, toujours par Boris Dufour: "il faut de l'humilite, surtout si vous etes un bon skieur, car en randonnee freeride il s'agit de se frotter a un environnement naturel, a l'etat brut, pas securise comme en station. Il faut donc apprendre un grand nombre d'autres parametres que la seule capacite a envoyer du gros".

Peux pas mieux dire...

Source_SkiMagazine_Hors-serie freeride_2008

25 février 2008

FLOAT (in ONBOARD Magazine)

IMG00044Voila un film de surf dont la tag line est all female snowboard film... je ne sais pas pourquoi "100% female" -ou pas d'ailleurs- doit etre un argument de vente!? En tout cas, c'est pas bon du tout et a eviter!! Ne perdez pas votre temps. Quant au magazine, aucune idee, ici on Telemark :)

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TAOS...THE ART OF SKIING...TAOS
  • " You are one with your skis and nature. This is something that develops not only the body but the soul as well, and it has a deeper meaning for a people than most of us perceive. " Fridtjof Nansen, 1890
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